8 stratégies de titre dont vous avez besoin pour influencer

Parfois, vous avez beau avoir un article du tonnerre, quand vous le partagez vous avez peu de retours… Comment cela se fait-il ? Vous étiez pourtant certain qu’il ferait du bruit ! C’est tout simplement parce que vous n’avez pas sollicité le cerveau de votre audience de la bonne manière dans le titre de votre article. Voici quelques stratégies de titre pour que vous puissiez optimiser tout ça.

Lorsque vous partagez votre article, son titre est la porte d’entrée vers son contenu. En conséquence, aussi intéressant que soit votre article, si vous ne formulez pas bien son titre, peu le liront.

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1. Les questions

Les questions sont fortes car elles stimulent le cerveau. Le simple fait de voir un point d’interrogation le fait s’activer. Si vous avez lu la question qui le précède votre cerveau va chercher de lui même une réponse.

Les meilleurs titres interrogatifs demandent quelque chose que le lecteur peut comprendre, ou mettre en relation avec quelque chose qu’il connaît, ou voudrait voir répondu.

Par exemple, si j’intitule mon article : « Buvez-vous souvent du café quand vous êtes au travail ? » ; vous vous rendez compte que votre cerveau cherche à répondre à la question et se demande si c’est bien ou mal de le faire. C’est ici la force du questionnement.

2. Les superlatifs négatifs

Les superlatifs comme « le meilleur » ou « le plus » sont puissants dans les titres. Cependant, il s’avère que les superlatifs négatifs comme « le pire » ou « le moins », peuvent être encore plus puissants !

Dans une étude de 65 000 titres, Outbrain a comparé les titres à superlatifs positifs, à superlatifs négatifs et sans superlatif. Il en est ressorti que les titres à superlatifs positifs étaient 29% moins efficaces que les titres sans superlatif et que les titres à superlatifs négatifs étaient 30% plus efficaces que les titres sans superlatif. Le taux de clics sur les titres à superlatifs négatifs était 63% plus important que sur les positifs.

Il existe différentes théories sur les raisons de ces résultats :

  • Les superlatifs positifs ont pu, par leur surexploitation, devenir trop « clichés ».
  • Cela peut être parce que le négatif intrigue davantage et ainsi active l’élément de surprise.
  • Le négatif exploite aussi fortement notre sentiment d’insécurité. Ainsi, l’audience veut souvent vérifier si elle ne fait pas quelque chose qu’elle devrait cesser.

3. La surprise

D’après Chip et Dan Heath, auteurs de « Made to Stick: Why Some Ideas Survive and Others Die », la surprise fonctionne en deux temps : elle capte votre attention, puis l’intérêt que nous portons à l’objet la maintient.

Les titres surprenants sont puissants car notre cerveau aime la nouveauté. Les centres du plaisir du cerveau sont plus réceptifs quand nous expérimentons des situations plaisantes imprévisibles, plutôt que lorsque les situations sont prévues.

En conséquence, les surprises sont plus stimulantes pour nous et obtiendront notre attention bien plus facilement que les choses déjà bien connues, et ce, même si nous aimons beaucoup ces choses là. Notre subconscient semble préférer une expérience imprévisible plutôt que ce que nous pensons que nous voulons.

4. La curiosité

George Loewenstein, professeur à Carnegie Melon University, a formulé le terme de « curiosity gap » pour décrire le vide entre ce que nous savons et ce que nous voulons savoir. Lorsque nous constatons un vide dans notre connaissance, cela produit un sentiment de manque. Nous nous mettons donc à chercher l’information manquante pour cesser de ressentir ce sentiment désagréable de privation.

La curiosité requière un minimum de connaissances initiales. Nous ne sommes pas curieux à l’encontre de quelque chose dont nous ne savons rien. Mais à partir du moment où l’on sait, ne serait-ce qu’un tout petit peu, notre curiosité est piquée et nous voulons en apprendre davantage. En fait, la recherche montre que la curiosité croît avec le savoir : plus nous savons, plus nous voulons savoir. Par ailleurs, elle a aussi montré que la curiosité activait la même zone du cerveau que l’anticipation d’une récompense.

Pour utiliser cette stratégie dans vos titres, vous pouvez piquer la curiosité de vos lecteurs en ne donnant qu’une partie de l’information seulement. Ainsi, le lecteur voudra connaître l’autre partie et pour cela, il devra lire votre article.

5. La spécificité

Un autre principe est de rendre les idées concrètes, précises, en utilisant des faits spécifiques plutôt que de vastes déclarations.

Les faits concrets, spécifique et quantifiables – particulièrement ceux qui forment des images dans nos esprits – sont intéressants. Les chiffres impliquent de la recherche qui ajoute à votre légitimité. Cependant, tous les types de spécificités sont bons : les nombres, les noms, les descriptions, les titres, les exemples, les projections, les résultats. Être spécifique aide aussi à démontrer que l’article sera plus détaillé.

Être spécifique fait appel à notre besoin de savoir dans quoi nous mettons les pieds quand nous cliquons et mène à une plus grande clarté, ce que les lecteurs préfèrent.

Aujourd’hui, la spécificité à tendance à l’emporter sur la curiosité car nous nous sommes habitués au format « teasing » des titres. L’effet d’habitude affaibli la puissance du « curiosity gap » dont nous parlions au dessus.

6. Les nombres

Les nombres fonctionnent bien dans les titres parce que le cerveau aime ce qui est prévisible et précis, à l’inverse de ce qui ne l’est pas.

Une étude sur la psychologie de l’attente a montré que lorsque nous ne savons pas combien de temps quelque chose va durer, nous ressentons ce temps différemment. Si un patient dans la salle d’attente entend que le médecin aura 30 minutes de retard, il sera ennuyé au début mais il attendra probablement patiemment. Cependant, s’il entend que le médecin sera disponible bientôt, il passera le temps de l’attente à être nerveux et sera incapable de se poser car ses attentes seront mal gérées. Dans cette situation il nous semble que le temps passe plus lentement.

Les nombres peuvent nous aider en apportant un moyen de gérer nos attentes, de manière à ce que nous sachions exactement à quoi nous avons affaire. C’est probablement la raison pour laquelle les titres comprenant des nombres sont préférés à presque tous les autres types de titres.

7. La référence au lecteur

La référence au lecteur signifie essentiellement employer le pronom personnel « vous » (ou « tu ») ou impliquer directement votre audience avec votre titre. Le rédacteur publicitaire Mel Martin était particulièrement connu pour ça. Il écrivait des titres comme « Pour les golfeurs qui sont presque (mais pas tout à fait) satisfaits de leur jeu – et ne trouvent pas ce qu’ils font mal. »

Avec un titre en référence au lecteur, ce dernier se sent immédiatement connu. Cette construction suscite l’attention à cause du fait que notre cerveau est tourné vers la résolution des problèmes. Cela fait partie de notre instinct de survie de chercher activement des problèmes que nous pourrions avoir – même s’ils sont mineurs comme le golf. Quand vous êtes la cible précise d’un titre, votre cerveau vous dit « C’est pour moi ! »

Même si vous n’utilisez pas la référence au lecteur dans vos titres, cela vous montre à quel point l’intérêt personnel humain est fort. Quand vous vous adressez aux désirs, besoins et émotions de vos lecteurs, vous répondez à leur question principale : « Qu’est-ce qui est pour moi là dedans ? »

8. Comment ?

Beaucoup de rédacteurs d’articles utilisent le mot « Comment » au début de leur titre. C’est un très bon moyen de pousser votre audience à découvrir votre article. Et oui ! C’est dans la nature humaine que de vouloir apprendre pour devenir meilleur. Par exemple : « Comment gagner de l’argent facilement sur Internet ? »

Aujourd’hui nous sommes assaillis par les articles de type « Comment… » il faut donc donner un maximum de précisions pour amener l’audience à cliquer (mélange avec la stratégie de « spécificité ».

 

Vous remarquerez que pour le titre de cet article j’ai utilisé deux stratégies. Faites l’exercice de les repérer…

Si vous avez bien répondu, vous avez dû trouver les « nombres » et la « référence au lecteur ».

 

La clé avec toutes ces stratégies c’est de continuer à en chercher de nouvelles pour engager votre audience car à mesure que nous utilisons les techniques précitées, elles perdent en efficacité. Vous pouvez par exemple coupler plusieurs stratégies pour renforcer vos titres.

Cet article est basé sur un écrit de Courtney Seiter sur le blog de Bufferapp.


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Matthieu RICARD est docteur en génétique cellulaire, moine bouddhiste tibétain, auteur et photographe. Depuis 1989, il est l'interprète en français du dalaï-lama.
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