Certains d’entre-vous ont peut-être suivi mon challenge pour améliorer mon grand écart en 30 minutes avec la méthode CRE. A la fin de la vidéo du challenge, je vous explique que, aussi pressé que vous soyez, la souplesse est une question de temps et de persévérance. Pour vous le prouver, j’ai décidé de suivre à la lettre cette règle simple pour devenir plus souple. Pendant 10 mois, j’ai consacré 1 minute par jour à mon grand écart. Pas plus. Voici ma progression :
Comme vous pouvez le constater, les résultats sont là. Je continue encore à le faire aujourd’hui. Si vous avez, vous aussi, 1 petite minute à consacrer chaque jour à votre grand écart, vous progresserez !
Personnellement, c’est juste avant d’aller me coucher, au pied du lit (du fûton dans mon cas), que je travaille mon grand écart. Ça me détend pour dormir. Et c’est un fait, en s’étirant, on se détend !
Mon protocole est TRÈS simple :
- Après quelques étirements dynamiques pour chauffer la zone à assouplir, je cherche à descendre en grand écart au maximum de ma souplesse (en soufflant bien).
- Je reste dans cette position 15 secondes environ.
- Je remonte un peu.
- Puis, je redescends au maximum de ma souplesse une nouvelle fois, en essayant d’aller encore plus bas.
- Je reste ainsi, environ 20 secondes et c’est fini.
Ce que je veux que vous considériez, à travers cet article, c’est que ce n’est pas parce que « vous n’avez pas le temps » que vous ne pouvez pas atteindre vos objectifs. Les plus grandes villes se sont construites pierre après pierre. Les petits pas d’aujourd’hui font les voyages de demain. La vie est un marathon, pas un sprint. Du moins, c’est comme ça que je choisis de la voir.
Pour conclure, j’ai une bonne métaphore à vous partager : l’avantage de savoir faire le grand écart, c’est qu’on est beaucoup plus souple dans la vie. Se développer, pour être plus flexible.