Dans un article précédent, je vous expliquant comment choisir son collagène. Cependant, je ne vous ai pas parlé en détail de la notion de qualité, ni du dosage du collagène. Dans cet article, on fait le point !
Comment choisir un collagène de qualité ?
La qualité d’un collagène repose essentiellement sur 2 paramètres : sa forme et son poids moléculaire. Par ailleurs, il faut aussi être attentif à la présence d’excipients et d’additifs dans la composition du produit final.
La forme idéale du collagène
D’après les études actuelles, la meilleure forme de collagène pour une bonne assimilation est le collagène hydrolysé. Sous cette forme, l’assimilation des acides aminés est favorisée. Ainsi, l’organisme bénéficie de tous les éléments pour produire son collagène.
À l’inverse, avec un collagène non hydrolysé, l’assimilation des acides aminés est moins bonne et la production endogène (par l’organisme) de collagène en pâtit.
Le poids moléculaire du collagène
Une fois que vous avez fait le choix d’un collagène hydrolysé, il convient de s’intéresser à un point auquel peu de gens prêtent attention : le poids moléculaire du collagène ! Rassurez-vous, c’est loin d’être aussi compliqué que ce terme le laisse paraître. En réalité, le poids moléculaire est directement lié à la forme du collagène.
Pour faire simple, plus le poids moléculaire d’un collagène est élevé, plus le collagène est difficile à assimiler. C’est un peu comme si vous essayiez d’avaler de gros morceaux, c’est plus difficile que des petits…
Lorsque vous faites le choix d’un collagène hydrolysé, le poids moléculaire de votre collagène sera automatiquement plus bas qu’un collagène « classique ».
- Dans le cas du collagène « classique », le poids moléculaire est très élevé. Il est donc très mal assimilé.
- Dans le cas du collagène hydrolysé, il sera généralement compris entre 2000 et 6000 Dalton (unité de mesure de la masse atomique unifiée) en moyenne. Puisque c’est une moyenne, on peut descendre en dessous de 2000 Dalton sur certaines portions peptidiques.
Certains fabricants affichent le poids moléculaire de leurs peptides. Ainsi, ils sont gage de qualité. Par exemple, lorsque vous voyez un collagène Peptan®, vous savez que le poids moléculaire des peptides sera compris entre 2000 Da et 5000 Da.
Note : plus le poids moléculaire est faible, plus le collagène se dissout bien dans l'eau.
Les excipients et additifs
Certaines marques proposent des collagènes relativement intéressant sur le plan de la qualité : des collagènes hydrolysés avec des poids moléculaires proches de 2000. Cependant, pour réduire les coûts, le collagène est couplé à certains excipients ou additifs… En plus d’être inutiles pour la plupart, ils peuvent être dangereux.
Je vous recommande donc de vous tourner vers un collagène de qualité, sans excipients ni additifs nocifs.
Quel dosage de collagène prendre ?
Le dosage en collagène dépend de l’objectif recherché. Personnellement, je distingue deux cas de figure :
- Prévention : pour prévenir les blessures, pour l’aspect de la peau et favoriser le bon fonctionnement de l’organisme.
- Traitement : en cas de douleur ou de problématique articulaire (os, ligament, tendon, muscle, cartilage…).
Dosage du collagène en prévention
En prévention, la dose de collagène recommandée est comprise entre 5 et 10 g par jour.
Dosage de collagène en traitement
En traitement, la dose de collagène recommandée est comprise entre 10 et 20 g par jour.
Quel collagène choisir ?
La forme du collagène va dépendre du besoin. Personnellement, je distingue également deux grandes catégories :
- Utilisation générale : problématique visant la peau, os, ligaments, tendons, muscles…
- Utilisation articulaire : problématique visant le cartilage (genou, hanche, cheville, etc.).
Utilisation générale
Dans le cadre d’une utilisation générale, le collagène de type I suffit. Je vous recommande particulièrement celui-ci :
Utilisation articulaire
Dans le cadre d’une utilisation articulaire, l’association du collagène de type I et du collagène de type II est idéale. Je vous recommande particulièrement celui-ci :
Pour plus de détails sur les différents types de collagènes, je vous renvoie à nouveau à mon article sur le sujet (en lien au début de cet article).
Note : pour une meilleure synthèse du collagène, la vitamine C est très importante ! Pensez donc à vous supplémenter si vous ne consommez pas suffisamment de fruits et légumes frais et crus.