La colère est une émotion que nous utilisons pour montrer aux autres que notre organisme est prêt au combat. Cependant, le combat n’a pas toujours lieu d’être. Analysons la colère pour apprendre à mieux la contrôler.
D’où vient la colère ?
C’est est un mécanisme d’adaptation de l’organisme pour répondre à une situation qui requiert notre attention.
« La colère vient de l’inassouvissement d’une attente. »
Autrement dit, la colère vient d’une frustration. Par exemple, vous vous attendiez à prendre votre train à l’heure, il est en retard, vous vous énervez.
Faites le test : repensez à la dernière chose pour laquelle vous vous êtes énervé et cherchez l’attente sous-jacente que vous aviez.
Inutile de refouler une colère, c’est toujours un apprentissage ! C’est ce que nous allons découvrir dans le point suivant.
A quoi sert la colère ?
Comme nous le disions en préambule, elle sert à montrer à nos semblables la mise en place d’un mécanisme de combat. C’est une réaction primitive pour faire face au danger.
La colère n’est pas qu’un mécanisme de signalement pour les autres, c’est aussi un indice pour nous-mêmes. En effet, lorsque nous nous mettons en colère cela signifie qu’une de nos attentes s’est faite balayer. Il est intéressant dans ce cas de l’identifier pour mieux agir dessus à l’avenir.
Imageons tout cela. Supposons que j’ai demandé à un de mes collègues de me faire une présentation pour un client. Alors que je découvre le rendu que je qualifie « d’irrecevable », je me mets subitement en colère contre lui. J’identifie ici que j’avais pour attente une présentation bien faite, c’est à dire selon mes critères. Je peux donc me poser la question suivante avant de m’énerver : « Ai-je bien été clair sur mes attentes auprès de mon collègue ? » Nous fonctionnons tous différemment, il est possible qu’un message clair pour moi ne le soit pas pour lui…
Voilà un bon exemple de l’utilité de la colère : l’identification de vos attentes et la remise en cause de votre jugement. Cela permet une plus grande ouverture d’esprit.
La colère n’est pas une émotion négative, c’est une émotion, point final. Une émotion a toujours son utilité dans son contexte. Il convient simplement d’en identifier l’origine pour en tirer les leçons qui s’imposent.
3. Pour bien comprendre
La vidéo qui suit est une intervention de Jacques Salomé, psychosociologue et écrivain français, sur la colère :
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L'Art de la Méditation – Matthieu RICARD
Matthieu RICARD est docteur en génétique cellulaire, moine bouddhiste tibétain, auteur et photographe. Depuis 1989, il est l'interprète en français du dalaï-lama.Ce livre est une merveille tant pour son accessibilité, qui conviendra aux débutants en méditation, que pour la beauté de sa simplicité. C'est ce livre qui m'a introduit à la méditation, il y a quelques années maintenant. Je vous le recommande fortement !
