Pourquoi vous devez recommencer à jouer ?

« Jouer c’est pour les enfants ! » C’est ce que vous vous dites n’est-ce pas ? C’est probablement parce que c’est ce qu’on vous a toujours dit et que vous le répétez… Rien n’est moins vrai et je vais vous expliquer pourquoi vous devez recommencer à jouer.

Les personnes qui jouent au travail réussissent mieux

Qu’est-ce que ce titre veut dire et en quoi un personne qui joue au travail est une personne qui réussit mieux ?

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En 1999, Lenore Terr, professeur de psychiatrie à l’université de Californie, explique que les gens qui considèrent leur métier comme un jeu réussissent mieux que ceux qui s’enferment dans un travail routinier. Cette affirmation est issue d’une étude, sur les conditions psychologiques favorisant le travail, qu’il a mené sur des centaines d’individus.

Il ajoute que les joueurs semblent plus heureux, se concentrent mieux et sont plus productifs que les autres. C’est parce que le plaisir rend facile ce qui ne l’est pas.

Ainsi, on peut en conclure que le jeu au travail permet de favoriser le travail. Eh oui, complètement à l’opposé de la croyance commune qui associe le jeu à l’oisiveté…

C’est une première erreur, le jeu ne va pas à l’encontre du travail, il l’exalte.

Le visage de l’adulte

La deuxième aberration de nos jours vient de la représentation que nous nous faisons de ce que doit être un adulte.

Il y a fort à parier que la plupart d’entre nous se représentent un adulte comme une personne qui se doit d’être sérieuse, en contrôle de ses émotions, qui ne pleure pas et surtout, qui ne joue pas. Comme nous le disions plus haut : pas de place pour l’oisiveté chez les adultes !

Cette représentation est en fait l’archétype de l’ouvrier à l’usine, privé de capacité de décision, de possibilité de créer et d’épanouissement professionnel et personnel… Vu comme ça, le tableau est moins charmant n’est-ce pas ?

Ne pas jouer c’est mécaniser son esprit, le priver de sa capacité créative. Le jeu nous permet de sortir de nos patterns de réflexion habituels et de ne pas stériliser nos émotions.

Le jeu : la voie royale de l’apprentissage

La troisième erreur que nous faisons est d’opposer apprentissage et jeu.

Eh oui, qui n’a jamais entendu cette célèbre phrase répétée aux enfants : « Allez, maintenant tu arrêtes un peu de jouer et tu vas travailler ! » Et à force, ils finissent par y croire aussi les enfants : jouer c’est le contraire d’apprendre ; puisque le travail pour eux c’est l’école…

Selon les psychologues, chez les enfants, le jeu est essentiel à l’affirmation de soi. C’est un excellent procédé de structuration de la personnalité, d’apprentissage de la vie, d’exploration des autres, de renforcement des facultés d’imagination, de logique et d’adresse physique.

Mais qu’avons-nous à en retirer, nous, adultes ? Nous sommes déjà relativement développés.
Et bien chez l’adulte le jeu permet de s’oublier soi-même et ainsi d’accéder à ses fonctions cognitives plus avancées pour se dépasser et créer. La notion d’ego disparaît donc au profit d’une expérience bien plus intense. Étrangement on retrouve cet état dans le « Flow State » ; intéressant n’est-ce pas ? 😉 Comme si le jeu permettait d’atteindre une forme de performance optimale.

Ainsi, les enfants jouent pour se construire et apprendre ; les adultes jouent pour construire (créer) et se dépasser.

Notez comme les choses évoluent :

  • dans un premier temps, l’enfant se construit alors que l’adulte construit. Grâce au jeu, l’adulte est acteur et non plus objet.
  • dans un second temps, l’enfant apprend alors que l’adulte se dépasse. Grâce au jeu, l’adulte se sert de l’apprentissage pour aller au delà de lui-même, de son ego.

Jouer pour s’évader

Le jeu constitue aussi un excellent moyen de se libérer de la routine en s’immergeant dans un monde parallèle et fabuleux. En même temps que l’ego, les problèmes et le poids du quotidien d’évanouissent au profit d’une expérience bien plus profonde et plaisante.

Nous avons tous en nous cet enfant intérieur qui ne demande qu’à exprimer ses émotions, jouer sans arrêt…et parfois il se montre. Ne vous est-il jamais arrivé de retomber sur un vieux jeu et de vous y intéresser plus longtemps que vous ne le pensiez ? Ne vous êtes vous jamais « comporté comme un enfant » en faisant un caprice ? Tout ceci relève d’une part de vous que la société vous a invité à cacher et enfouir.

Le jeu la libère et vous permet de faire de nouvelles choses très bénéfiques. Pourquoi aller à l’encontre de sa nature profonde ? Laissez le jeu décupler vos possibilités et subjuguer vos émotions de temps en temps 😉

Les quatre fonctions psychologiques du jeu

En 1991, le philosophe Roger Caillois — dans Les Jeux et les Hommes — a classé les jeux en quatre catégories qui répondent chacune à une fonction psychologique dominante :

  • La compétition (Agôn). Cette catégorie rassemble tous les jeux où les joueurs partent sur un pied d’égalité dans les paramètres (course, sports collectifs, certains jeux vidéo, échecs, etc.).
    Les bénéfices psychologiques retirés sont le dépassement de soi et la valorisation personnelle en cas de victoire.
  • Le hasard (Alea). Cette catégorie rassemble tous les jeux où les joueurs ont les mêmes chances (probabilités) de gagner au départ (roulette, loto, etc.). Ils expérimentent ici le rêve, l’espoir, la croyance et le lâcher prise qui accompagne l’acceptation de la finalité.
  • Le simulacre (Mimicry). Cette catégorie rassemble tous les jeux où il s’agit de se déguiser, d’emprunter une autre personnalité (jeux de rôle comme le « loup garou », théâtre, certains jeux vidéo, etc.).
    Étrangement l’emprunt d’une personnalité annexe permet de révéler sa véritable personnalité par effet de comparaison.
  • Le vertige (Ilinx). Cette catégorie rassemble tous les jeux qui occasionnent un trouble psychologique (manèges, sports de glisse, sports automobiles, etc.). Ce que l’on appelle des sensations fortes. Elles ont pour particularité de placer les « joueurs » dans une forme de transe distordant la réalité.
    Le bénéfice psychologique apporté est l’accès à une autre dimension de soi-même.

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Ce billet est inspiré d’un excellent article du magazine PSYCHOLOGIES.

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